Impressions sur l'artiste


« Le cheminement est lent, le discours est placé, le désordre est somptueux, l'oeuvre de Liliane Lurcel regarde le spectateur. Il y a un écho à la force du destin, à la rage du tourment, aux intempéries de l'âme ajoutant à la jouissance une certaine violence. (…)
Robert Inard d'Argence, la Provence, juin 2002

« Je me laisse volontiers attirer par cette belle inspiration bleue-voilée dans les dessins, pleins de secrets à découvrir, nuances à savourer, espoirs à suivre... »
Gabrielle Dalat, mai 2003

« Puissamment saisie jusqu'au creux des mains, la vie foisonnante de ces corps et visages – dessertis de leur joliesse – continue d'habiter mon regard. Il y a du sculptural dans le style de Liliane Lurcel. Une parole de vulnérabilité au sein de la vigueur et de la surgissante mouvance du geste pictural.
Bref, certains tableaux m'invitent à prendre ces personnages dans mes bras et à les bercer. »
Anne-Marie Vidal, juillet 2005

« L'émotion éclate, le poil frissone et encore, renouvelée, intérieure, avec une peur empathique. Est-ce le bleu ou le regard ? Le mouvement bloqué, prêt à bondir. Continue ! »
Jean-Nicolas Nicolle, juin 2008

« J'ai retrouvé tes bleus (et bleuets) à l'âme dans le miroir de Mirô ou dans l'Yves Klein d'oeil. J'ai repris la route de tes illuminations petites soeurs d'Apollinaire et de Marie Laurençin. Je connaissais tes demoiselles d'Avignon ou autres contrées. Mais dans la porte étroite de tes fragilités, il m'a semblé un appel d'air, celui « à l'ombre des jeunes filles en fleur ». Il y a désormais derrière les falaises et les rouilles de l'automne les rives « ivres » d'une passeuse et d'une glaneuse de rêves.
Vous avez inventé l'encre « verte bleuet » du frisquet souvenir. Celui poche du vertige. Comme le serait -vu à travers le verre de la réminiscence- la lumière irisée et pénétrante à la fin d'une hibernation et de son engourdissement. »
Michel Delain,
juin 2008